Le 15 avril 2020, un communiqué de presse dédié à la campagne d’envois d’auto-tests vers une population principalement HSH (hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes) a été envoyé à la presse.
A la suite de ce communiqué, un article a été publié dans le journal Le Progrès, issu
d’un interview axé essentiellement sur les prises de risques sexuels de la population HSH dans le contexte sanitaire actuel. Certains de nos propos, sortis de leur contexte ont pu laisser croire que nous stigmatisions une communauté.
Nous sommes atterrés que notre communication ait pu à ce point manquer son objec- tif et blesser précisément une population que nous défendons pourtant et accompa- gnons depuis la création des COREVIH. L’ensemble des actions que nous conduisons dans le cadre de nos missions de prévention et de prise en charge des personnes infectées par le VIH : semaines de dépistages, Rue de l’Amour, campagnes d’envoi d’auto-tests à domicile, plaidoyers pour la défense de l’AME, démontrent que nous sommes très loin d’une telle attitude.
En tant que COREVIH, nous avons cherché à alerter sur les différents comportements à risques que nous repérons à l’hôpital ou sur les applications de rencontres, afin d’in- former les différents publics sur les dangers qui peuvent se présenter et que chacun puisse adopter une attitude de prévention adaptée.
Nous comprenons que cet article ait pu blesser par son titre racoleur, son manque de nuances et l’insuffisance de mise en perspective avec l’objet de notre communiqué de presse, à savoir la campagne d’envoi d’auto-tests à domicile.
Nous le regrettons sincèrement et nous réaffirmons avec force notre engagement aux côtés de toutes les personnes LGBTQ+.